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Toulouse capitale de l'Occitanie

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Message  Admin Roland Mar 29 Oct 2024 - 9:24

Toulouse capitale de l'Occitanie Sans_t32


»
Seize siècles avant Claude Nougaro, qui chanta avec tant de ferveur Toulouse et la Garonne, son « païs », le poète
bordelais Ausone rendit dans un poème un vibrant hommage à la ville dans laquelle il avait accompli une partie de ses
études, auprès de son oncle le rhéteur Arborius qu'il salua aussi, ailleurs dans son œuvre, aux côtés d'Exupérius et
Sédatus, tous trois éminents esprits représentants de la Tolosa Palladia (« Toulouse chérie de Pallas ») évoquée par
Martial dans une de ses épigrammes (IX, 99).
Ausone, dont le père médecin jouissait d'une grande considération, acquit une telle réputation qu'il fut appelé à
Trèves vers 365 auprès de l'empereur Valentinien Ier pour devenir le précepteur de son fils, Gratien.
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Message  Admin Roland Mar 29 Oct 2024 - 9:44

:cooltext410: a TOULOUSE près Romaine




Le peuplement de la plaine toulousaine est attesté pour la période protohistorique. Cette époque, appelée aussi âge des métaux, s’étend de 2300 aux années 50 avant notre ère. La fin de cette période est marquée en Europe occidentale par l’essor de la culture celte. Les peuples celtes installés en Gaule sont nommés « Gaulois » par les auteurs de l’Antiquité. Nous apprenons, grâce aux textes de César ou de Strabon, que Toulouse, appelée alors Tolosa, était la capitale des "Tolosates", un peuple faisant partie de la confédération des Volques Tectosages. Les textes ne permettent pas de préciser la localisation de la Tolosa gauloise. Mais d’importants vestiges permettent de proposer l’hypothèse d’une capitale des Tolosates constituée de plusieurs sites majeurs.
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Message  Admin Roland Mar 29 Oct 2024 - 9:48

:cooltext410: a TOULOUSE Gauloise

D’après les sources antiques, Toulouse est la ville principale des Volques Tectosages. Ce peuple gaulois avait étendu son espace de domination entre les Pyrénées et la Montagne Noire, de Toulouse à Narbonne. Malheureusement, son organisation sociale et politique reste encore très mal connue. Les textes nous apprennent que les Tectosages sont les alliés de Rome jusqu’à leur défection vers 106 avant J.-C.

Une armée conduite par Quintus Servilius Caepio met fin à cette situation en 105 avant notre ère et Toulouse subit alors un pillage en règle ; l’histoire retiendra que les Romains mirent la main sur des quantités d’or « brut » amassées dans des lacs. Les Tectosages entrent alors définitivement dans l’orbite romaine et on ne parle plus de Volques Tectosages, mais de Tolosates.

Sous le joug de Rome, Toulouse retrouve vite sa prospérité grâce à sa position de carrefour commercial entre Narbonne à Bordeaux. Plus tard, la cité obtiendra un statut privilégié, le droit latin lui reconnaissant une partie des droits civils, politiques et militaires attachés à la citoyenneté romaine.
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Message  Admin Roland Mar 29 Oct 2024 - 9:56

cooltext406086668170ù est donc passé la TOULOUSE Gauloise

Depuis plusieurs siècles, érudits et chercheurs se divisent sur la question de la localisation de la ville gauloise, certains privilégiant l’emplacement du cœur de ville actuel, correspondant à la Toulouse romaine, d’autres le quartier Saint-Roch/Guilhémery, ou encore Vieille-Toulouse, à 7 km au sud.

Malgré des recherches régulières, aucune trace d’habitation antérieure à Auguste n’a jamais été mise au jour sous le centre-ville actuel. En revanche, des vestiges gaulois importants existent au sud de la ville. Ceux de Saint-Roch et de Guilhémery  pourraient former une seule entité, couvrant plus de 100 hectares. Cependant, les fouilles font apparaître une occupation relativement lâche et peu structurée. Des fossés divisent l’espace en parcelles mais celles-ci ne forment pas de trame régulière et durable. Elles enserrent le plus souvent des bâtiments épars associés à des puits et à des fosses diverses. Dans certaines zones ont été observés des ateliers d’artisans : fours de potiers, fosses de travail du métal…

Depuis plus d’un siècle, le site a livré d’importantes quantités de mobilier importé de la Méditerranée, dont surtout des amphores à vin et de la céramique de luxe. Les volumes en jeu tout autant que la diversité des provenances désignent indubitablement cette agglomération comme une place commerciale, peut-être en relation avec une infrastructure portuaire qui reste à découvrir. Cependant, le site est totalement abandonné à partir de 80 avant J.-C., soit plus de 70 ans avant la création de la ville romaine.


Des fermes encloses

Les recherches récentes ont révélé l’existence de plusieurs fermes gauloises protégées par des enclos fossoyés, en particulier à Blagnac. La plupart se développent sur des surfaces de l’ordre de l’hectare. À l’intérieur se trouvaient le ou les bâtiments d’habitation et des structures domestiques, comme des puits à eau ou de stockage, comme des greniers. La nature des mobiliers (vaisselle importée, parure…) et le caractère monumental de certaines constructions suggèrent une relative diversité dans le statut des propriétaires. Ces établissements devaient produire des denrées alimentaires (céréales, viandes) et des biens dérivés (peaux,…) sans doute en partie destinés aux agglomérations du secteur.


Vieille-Toulouse, la Toulouse gauloise

Localisé au sud de Toulouse, le site de Vieille-Toulouse correspond à un établissement d’une centaine d’hectares, occupé des années 200 jusque vers 10 avant J.-C. Il s’agit probablement d’une agglomération fortifiée, comprenant plusieurs lignes de fossés et des talus de terre aujourd’hui arasés. Les vestiges archéologiques se répartissent sur deux plateaux, séparés par un talus nord-sud. À l’est se développe un quartier périphérique à vocation artisanale ; le noyau urbain, quant à lui, correspond au plateau de La Planho (30 hectares environ).

L’agglomération, créée en terrain vierge, a fait l’objet d’un tracé d’urbanisme relativement régulier, constitué d’îlots définis par le croisement de fossés et de rues. Ce découpage parcellaire se maintient sur la longue durée ; les réformes successives témoignent simplement de l’intensité de l’occupation des lieux jusque vers 40 avant J.-C.

Des quartiers résidentiels y sont quelquefois associés à des officines d’artisans (potiers, forgerons), tandis que vers le centre devait se trouver un complexe religieux. Le quartier périphérique de Borde-Basse abritait pour sa part un important centre potier, isolé en raison des nuisances engendrées par ce type d’activité (fumées et risques d’incendie). Les années 50-40 avant J.-C. marquent un tournant dans l’évolution de l’agglomération. Celle-ci se couvre de bâtiments construits en briques qui, sans totalement remplacer les édifices de conception traditionnelle, donnent une grande cohérence architecturale au centre-ville.

L’agglomération bénéficie de nouvelles infrastructures publiques, dont des rues pourvues de caniveaux, un bassin monumental et plusieurs temples. Le rôle majeur du site se déduit de l’abondance, unique en Gaule, des biens importés essentiellement de Méditerranée : amphores à vin, céramiques de luxe, vaisselle en bronze, etc. Ils confirment l’aisance des habitants mais aussi la dimension commerciale de l’établissement.

D’autres objets attestent la présence des élites tectosages (bijoux, armement) et du pouvoir régalien du site (coins permettant de fabriquer des monnaies, nombreux stylets servant à écrire sur des tablettes de cire, boîtes à sceaux pour authentifier les documents). Avant Auguste, le paysage toulousain est donc dominé par la ville de Vieille-Toulouse, qui contrôle de petits établissements agricoles et, au nord, une zone de faubourgs. Mais elle est abandonnée vers 10 avant J.-C. et remplacée par une ville romaine située sous la Toulouse actuelle.

Philippe Gardes
https://multimedia.inrap.fr/atlas/Grand-Toulouse/syntheses/periodes-chronologiques/p-20692-La-periode-gauloise.htm
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Message  Admin Roland Mar 29 Oct 2024 - 10:05

:cooltext410: a TOULOUSE Romaine

La cité de Tolosa est l’une des plus étendues de la province romaine de Narbonnaise et sa capitale fait partie des grandes villes du monde romain occidental. S’il est difficile d’en estimer la population, le tracé de son enceinte fortifiée, d’une longueur de trois kilomètres, permet de déterminer une superficie de quatre-vingt-dix hectares.

La ville romaine est organisée autour de voies dotées d’un système sophistiqué d’évacuation des eaux, construit avant l’aménagement de la chaussée. À l’intersection des deux voies principales se trouve le forum, une grande place publique regroupant des édifices liés à la vie sociale, politique, économique et religieuse. Un marché devait probablement côtoyer une basilique civile (où se rend la justice), une curie (où se réunit le conseil municipal) et des temples.
De ces édifices, seul un temple monumental a été repéré et en partie fouillé. Cet édifice imposant est appelé capitolium à l’image de celui de Rome. Dédié à trois divinités – Jupiter, Junon et Minerve -, il domine la grande esplanade. Des galeries couvertes supportées par des colonnes l’entourent.
D’autres édifices publics sont connus à l’intérieur des remparts de la ville antique : un autre temple, un théâtre, construit près de la Garonne, peut-être un amphithéâtre, mais aussi des thermes publics, édifiés entre le forum et la porte Narbonnaise.

La ville est alimentée en eau par un aqueduc qui traverse le fleuve avant d’entrer dans la ville. À l’extérieur des remparts, à quatre kilomètres au nord-ouest de Tolosa, se trouve une agglomération, sanctuaire de confluent, comportant un temple, un amphithéâtre et au moins deux grands thermes publics. Établie au confluent du Touch et de la Garonne, sur le site de l’actuel quartier Ancely, cette ville voit sa population augmenter lors de certaines fêtes qui attirent les habitants de la cité de Tolosa ainsi que leurs représentants.

Tolosa veille sur la romanité à l’extrême Occident de la province de Narbonnaise. Elle bénéficie du statut de colonie romaine à une date incertaine. Peut-être au moment où elle est autorisée à construire une enceinte (au début du Ier siècle de notre ère) ou bien sous le règne de l’empereur Domitien (entre les années 51 et 96 de notre ère) qui lui donne le titre de Palladia Tolosa, plaçant ainsi la ville sous la protection de Pallas-Athéna, déesse de la sagesse.

Vers le IIIe-IVe siècle, on constate de nombreux remaniements dans l’urbanisme. Le rempart est complété le long de la Garonne. Le grand temple du forum est fermé suite aux édits impériaux interdisant la pratique des religions traditionnelles. Il est en partie démonté et ses matériaux récupérés.
Le début du Ve siècle est marqué par l’arrivée à Toulouse des rois wisigoths qui sont autorisés par le pouvoir impérial à s’installer dans le Sud-Ouest de la Gaule.


https://musees-occitanie.fr/articles-decouverte/la-cite-romaine-de-tolosa/.
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Message  Admin Roland Mar 29 Oct 2024 - 10:30

:cooltext410: a TOULOUSE des Wisigoth


Arrivés sur les bords de Garonne, les Goths, selon la formule de Procope, posèrent « leurs meubles, leurs femmes, leurs enfants et leurs armes » ; ils installèrent aussi leur pouvoir sans pour autant proclamer l’établissement d’un royaume. La forme de ce pouvoir prit peu à peu consistance au cours des trente années du règne de Théodoric Ier, puis se modela en fonction de l’évolution politique de l’empire. Ainsi, du statut d’auxiliaires entre 416 et 419, les Wisigoths passèrent à celui de fédérés en 439, pour constituer dès 476 ou 47710 un royaume indépendant, lequel s’acheva trente ans plus tard avec la défaite de Vouillé.

La bataille de Vouillé est la troisième des grandes victoires attribuées à Clovis dans les récits de Grégoire de Tours. Elle s'est déroulée en 507 dans une plaine située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest de Poitiers, sur la route de Tours. La confédération des différents rois francs (menés par Clovis, mais aussi Sigebert le Boiteux) appuyés par les Burgondes de Gondebaud, résista aux charges des Goths, puis contre-attaqua. Les milices des cités d'Aquitaine au service des Wisigoths semblent avoir refusé de se rendre et subi de lourdes pertes, à l'image des Arvernes menés par Apollinaris, le fils de l'évêque Sidoine Apollinaire et probable comte de Clermont. La confrontation fut décisive, car elle se solde par la mort du roi des Wisigoths, Alaric II (484-507), percé de plusieurs coups de lance. Certains auteurs avancent même l'idée que Clovis aurait personnellement défait et tué le souverain adverse.

La chronologie de ce développement fait toutefois débat. Il est possible que le foedus11 de 416 ait déjà prévu le statut de fédéré comme le laisse supposer le témoignage de Possidius de Calame. Quant à l’indépendance de Toulouse vis-à-vis de Rome, le dénouement du face-à-face de 439 peut être interprété, ainsi que le pensaient notamment Ernst Stein et plus récemment Ralph Mathisen, comme la reconnaissance de facto de la puissance wisigothique toulousaine et de son autorité effective sur le territoire concédé par Rome, ce que l’on peut comprendre de Procope lorsqu’il écrit : « Pendant que les Romains ont conservé leur Empire, ils ont commandé dans la Gaule au deçà du Rhône. » L’expression « en-deçà du Rhône » signifie jusqu’à la rive gauche ou orientale du fleuve, par opposition à « au-delà du Rhône » que Procope emploie dans le même chapitre pour désigner tout le territoire concédé aux Wisigoths par le foedus de 416, l’Aquitaine seconde, la Novempopulanie, selon toute vraisemblance, et Toulouse, plus les territoires annexés par la suite dont la Narbonnaise première.

Le fait que ceux-ci aient souvent déplacé la cour dans des villes comme Bordeaux, Aire s/Adour, Narbonne, Arles ou même Poitiers, pourrait laisser croire que la notion de « royaume de Toulouse » n’était pas clairement établie à l’époque. Mais il a bien fallu que la primauté dévolue à la cité toulousaine ait largement imprégné la conscience collective pour que, plus de 70 ans après Vouillé, les chroniqueurs dits de Saragosse aient pu écrire : Alaricus rex in proelio a Francis interfectus est regnum Tolosanum destructum est.

C’est la même expression que nous retrouvons d’ailleurs un demi-siècle plus tard sous la plume d’Isidore de Séville : eoque interfecto regnum Tolosanum occupantibus Francis destruitur. Dans une note au paragraphe 50 du Livre II de la chronique dite de Frédégaire, Mommsen précise que ce n’est pas à l’avènement d’Ataülf comme le dit le texte, mais après sa mort, que le siège de la royauté fut établi à Toulouse : Ataulfo iam mortuo, Tolosa sedes regni facta est. La Chronica Gallica de 511, se fondant sur celle d’Hydace, précise [ligne 565] que reuersi Gothi ad Gallias sedes accipiunt a Tolosa in Burdegalam ad oceanum uersus, ce que commente en termes renaissants Antoine Noguier dans son Histoire tolosaine : « Parquoi Honorius pour la courtoisie de Vualias (Wallia), dont il avait usé vers sa sœur (Placidia), donna aux Visigoths Tolose et toute l’Aquitaine en perpétuelle demeurance », une courtoisie qui, tout de même, coûta aux Romains la bagatelle de 600 000 mesures de blé ! L’analyse d’Eugen Ewig apporte une autre explication plus convaincante, quant au choix de Tolosa : « Dans la série des sedes regiae (du Haut Moyen Âge), on trouve des métropoles romaines (Carthage – Vandales, Lyon – Burgondes, Braga – Suèves, Reims – Francs). Il y en a d’autres qui, tout en n’étant pas des métropoles, comptaient parmi les grandes villes de l’époque, ainsi Toulouse (dont la ville romaine égalait avec 97 hectares celles de Cologne – 96 hectares – et de Mayence – 100 hectares). Mais les circonstances historiques au moment de la fondation d’un royaume étaient souvent décisives pour le choix d’une capitale […] Si les rois visigoths prirent résidence à Toulouse et non pas à Bordeaux, métropole de la seconde Aquitaine qui leur fut assignée par l’empereur, c’est qu’ils gardaient des vues sur Narbonne et le littoral » dont les Romains leur refusaient l’accès.

L’empire, en effet, considérait vital le maintien du contrôle des mers, en premier lieu de la Méditerranée. Un édit de Théodose concernant le Pont Euxin, confirmé par Honorius le 24 septembre 419, punissait de mort quiconque transmettrait aux Barbares la connaissance des techniques navales qui, précise le texte, leur étaient inconnues. Anamaria García Jiménez insiste plutôt sur la nécessité qu’avait Rome de pouvoir contrôler la position stratégique de Tolosa au croisement des axes est-ouest et nord-sud de l’isthme gaulois. Le bon sens voudrait que ce soit une combinaison des deux motifs, la proximité de la Méditerranée pour les Goths et le noeud de communications pour les Romains (comme dans le cas de la Genève burgonde) qui ait présidé au choix de Tolosa pour siège de la royauté wisigothique. Et il est permis de supposer, vu que la cité palladienne se situait en Narbonnaise et donc hors de la province concédée par Honorius, que ce fut Wallia qui convainquit (ou força) ce dernier d’ajouter Toulouse, comme un avenant géopolitique à leur accord.


Dernière édition par Admin Roland le Mer 13 Nov 2024 - 13:01, édité 1 fois
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Message  Admin Roland Mar 29 Oct 2024 - 11:02

:cooltext410: a TOULOUSE Franque du VI°au X°siècle au

Les Wisigoths, défaits à la bataille de Vouillé, sont refoulés en Espagne. C’est là que sera tué Alaric II, fils d’Euric.
A l’issue de cet événement, ils abandonnent leur ancienne capitale aux mains des Francs. La chute du royaume wisigothique entraîne en effet en 508 la prise de Toulouse par les Francs : la ville sera pillée et incendiée par les troupes de Clovis.
Toulouse capitale de l'Occitanie French11
Les Wisigoths ne se maintiennent désormais qu’en Septimanie, rejetant de fait Toulouse vers l’ouest.
A la mort de Clovis en 511, son royaume est divisé entre ses fils.


Dernière édition par Admin Roland le Mer 13 Nov 2024 - 13:03, édité 1 fois
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Message  Admin Roland Mar 29 Oct 2024 - 11:20

À partir du VIIe siècle, l’histoire de Toulouse est lacunaire. À la faveur des successions mérovingiennes, la ville devient la capitale d’un important territoire, s’étendant des Pyrénées jusqu’à la Loire, sous l’autorité d’un duc également comte de Toulouse, et qui prend parfois le nom de royaume d’Aquitaine. Toulouse sert aussi de place forte face à la Septimanie à l'Est détenue par les Wisigoths pendant la fin du VIe siècle. En 721, Charles Martel reconnaît l’indépendance de ce duché. Le duc Eudes repousse l’envahisseur arabe lors du siège de Toulouse en 721.


Toulouse capitale de l'Occitanie 2000_510
La bataille de Toulouse  en l'an 721
Après s'être emparés de l'Hispanie wisigothe, les musulmans d'Espagne montèrent une expédition militaire dans le sud-ouest de la France. Gouverneur de l'Espagne, Al-Samh ibn Malik al-Khawlani fut désigné pour commander l'expédition, comptant probablement plusieurs milliers de soldats. Commencée en 719, sa campagne fut d'abord couronnée de succès et Narbonne, notamment, tomba entre ses mains. Chargé de la défense du sud-ouest de la France, Eudes, duc d'Aquitaine, ne disposait pas de forces suffisantes pour l'affronter. Il demanda de l'aide à travers tout le royaume franc. Les meilleurs guerriers francs, les Austrasiens (Francs de l'est), étaient engagés avec Charles Martel dans une guerre contre les Saxons, mais les Bourguignons et les Francs de Neustrie purent répondre à son appel (la Neustrie correspondait à l'ouest de la France actuelle, Normandie, Île-de-France et Anjou). Ils vinrent renforcer les troupes du duc d'Aquitaine, constituées d'Aquitains et de Basques.La cavalerie franque bénéficia de l'effet de surprise pour attaquer les troupes sarrasines par le flanc. Leur déroute fut totale, avec une poursuite sur plusieurs kilomètres. Le gouverneur Al-Samh ibn Malik al-Khawlani.trouva la mort au combat. Les morts auraient été comptés avec exactitude : 3750 tués chez les Sarrasins (les chiffres furent ensuite considérablement amplifiés).
Avant la victoire de Charles Martel à Poitiers, celle du duc Eudes mettait un premier coup d'arrêt aux incursions des arabes dans le royaume franc. Pour les chroniqueurs arabes, cette défaite fut plus importante que celle de Poitiers. Du fait du grand nombre de morts étalés sur plusieurs lieues, elle fut surnommée « la chaussée des martyrs ». En 1874, des fouilles permirent de retrouver sur les lieux de la bataille « un cheval et un cavalier armé », ce qui confirmerait l'existence de cette bataille.


Venue d’Espagne, l’armée d’El-Samah subira une cuisante défaite. Moins connu que celui de Poitiers, en 732, ce siège aurait été déterminant pour l’avenir de la France.

Le roi franc Pépin le Bref mit fin à l’indépendance du duché en 768. Mis en danger à la bataille de Roncevaux en 778, Charlemagne décida la création du Royaume d’Aquitaine. Il confia le comté de Toulouse à Chorson, puis à son propre cousin, le "marquis de Gothie", Guillaume33. Ce sont les deux premiers comtes toulousains. Le péril sarrasin fit de la ville une place forte d’où partait au printemps l'ost carolingienne. L’armée de Charlemagne va jusqu’à Barcelone et l’empereur crée une zone de sécurité au sud des Pyrénées, la marche d'Espagne.

Pépin Ier, le petit-fils de Charlemagne, tenta de prendre son indépendance et amorça la reconstruction de l’Aquitaine. Son fils Pépin II tenta de conquérir l’Aquitaine en 840. En mai 844, Charles le Chauve, dont l’autorité était ainsi bafouée, assiège la ville de Toulouse qui est alors défendue par Bernard de Septimanie. Celui-ci sortant pour négocier est fait prisonnier, puis rapidement jugé et décapité ; Charles lui reprochait d’avoir compromis la réputation de sa mère Judith de Bavière, et son opportunisme à la bataille de Fontenoy-en-Puisaye. Il doit cependant lever le siège, Pépin II ayant détruit son armée de secours. Il réitère sa tentative en 849 et profite de la trahison du comte Frédélon pour reconquérir la ville, et rattacher ainsi Toulouse à la Francia occidentalis. En 862, Toulouse est pillée par les Vikings du chef Hasting.
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