Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
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Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
Toulouse et le rugby
Le Stade toulousain est un club de rugby à XV français fondé en 1907 et basé à Toulouse. C'est la principale section du club omnisports du même nom.
Le club, domicilié au stade Ernest-Wallon, a remporté vingt-trois fois le championnat de France et six fois la coupe d'Europe. Il est le plus titré dans les deux compétitions.
Re: Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
Le rugby à XV fait son apparition à Toulouse à la fin du XIXe siècle et les premiers clubs se forment dans les années 18902.
Ce sont notamment les étudiants qui pratiquent ce sport dont l'existence en France est toute récente (1872)2.
En 1896, le club « Sans soucis » est fondé et est très vite rebaptisé Stade olympien des étudiants toulousains (SOET) en 1897.
En 1899 il regroupe des étudiants de toutes les disciplines
Il se scinde bientôt puisque l'Union sportive de l'École Vétérinaire (USEV) voit le jour en 1899.
À ces deux clubs s'ajoutent le Sport Athlétique Toulousain (SAT).
Néanmoins, le SOET est le club principal de la ville et le 26 avril 1903, au stade de la Prairie des Filtres à Toulouse, devant 5 000 spectateurs, il s'incline face au Stade français en finale du championnat de France, sur le score de 16 à 8.
En 1905, l'USEV (couleur gris) et le SAT (couleurs jaune et noir) fusionnent pour s'appeler le Véto-Sport toulousain (maillot gris, culotte noir).
En 1907, la fusion des deux clubs toulousains (le SOET et le Véto-sport) donne naissance au Stade olympien et Véto-sport toulousain qui par souci d'indispensable raccourci s’appellera le Stade toulousain.
La même année, l'association des « Amis du Stade », regroupant quelques notables, et notamment Ernest Wallon et Charles Audry, achète un terrain de sept hectares dans le quartier des Ponts-Jumeaux et y fait construire le premier stade du club, le stade des Ponts-Jumeaux qui sera remplacé par l'actuel stade Ernest-Wallon en 1980.
Le nouveau club toulousain dispute son premier match le dimanche 20 octobre 1907 contre l'US Bergerac (victoire 27 à 4)3.
L'équipe troisième championne 1912.
Le 31 mars 1912, le Stade toulousain bat à domicile le Racing club de France, sur le score de 8 à 64. Ce premier titre de champion de France vient clore une saison durant laquelle le club, invaincu, est surnommé la « Vierge Rouge ».
Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux joueurs du Stade toulousain servent dans l'armée française. Environ quatre-vingt sont morts dans les tranchées au cours des batailles de Verdun, de la Somme, etc.
De nombreux joueurs étaient alors champions de France 1912, et faisaient partie de l'équipe surnommée « la Vierge rouge ». Parmi eux, Alfred Mayssonnié, demi de mêlée et maître à jouer du Stade toulousain, est mort au début du conflit lors de la bataille de la Marne, le 6 septembre 1914 à seulement trente ans ; il est enterré par son ancien coéquipier stadiste Pierre Mounicq, médecin auxiliaire dans le régiment de Montauban et pilier du Stade toulousain, qui survécut à la Grande Guerre. Parmi les joueurs toulousains morts pendant la guerre figurent Jean-Marc Barrau, Joseph Servat, Charles Verdier ou encore l'aviateur André Mouline. D'autres joueurs ont pu rejouer au rugby à la suite de ces douloureux événements. C'est le cas de Marcel-Frédéric Lubin-Lebrère, qui, malgré son statut d'éborgné acquis lors de la bataille de la Somme en 1916, rejoua avec le XV de France en 1920.
Il a alors fallu attendre dix ans pour voir le Stade toulousain empocher un nouveau titre celui de 1922.
De 1922 à 1927, il remporte cinq championnats sur les six disputés.
Le rugby français est alors taraudé par les tensions entre tenants de l'amateurisme, ceux du professionnalisme et ceux que l'on qualifie alors d'amateurs marrons.
Tenant de l'amateurisme, ne pouvant supporter les dérives d'alors du sport, le Stade toulousain fait sécession en compagnie des autres principaux clubs de l'élite, pour composer l'UFRA en 1931. Absent du championnat de France de la Fédération française de rugby il ne peut y défendre son titre. Le championnat de France étant tout de même organisé en l'absence des meilleurs clubs d'alors est remporté en 1931 par le RCT et en 1932 par le LOU.
Pendant cette période le Stade toulousain remporta par deux fois le championnat organisé par l'UFRA, sécessionniste de la Fédération française de rugby, nommé respectivement le tournoi des douze en 1931 et le tournoi des quatorze en 1932.
Malgré un bref renouveau dans l'immédiat après-guerre (« l’équipe des bouchers », invaincue durant la saison 1947), il faut attendre le milieu des années 1980 pour que le club redevienne l'élément phare du championnat français.
112 ans après sa création, le Stade a remporté 22 titres de champion de France, les deux titres de l'UFRA, six Coupes d'Europe, possède un stade de 19 500 places avec une moyenne de 18 385 spectateurs par match, 9 578 abonnés (en 2006-2007), 250 entreprises partenaires, 117 internationaux.
À la suite des attentats du 13 novembre 2015, les membres du club ont repris La Marseillaise en hommage aux victimes, avant le match de Coupe d'Europe face aux Saracens qui se jouait le lendemain du drame devant le public britannique. Pour cette occasion, les joueurs étrangers du Stade toulousain avaient appris l'hymne national français.
Ce sont notamment les étudiants qui pratiquent ce sport dont l'existence en France est toute récente (1872)2.
En 1896, le club « Sans soucis » est fondé et est très vite rebaptisé Stade olympien des étudiants toulousains (SOET) en 1897.
En 1899 il regroupe des étudiants de toutes les disciplines
Il se scinde bientôt puisque l'Union sportive de l'École Vétérinaire (USEV) voit le jour en 1899.
À ces deux clubs s'ajoutent le Sport Athlétique Toulousain (SAT).
Néanmoins, le SOET est le club principal de la ville et le 26 avril 1903, au stade de la Prairie des Filtres à Toulouse, devant 5 000 spectateurs, il s'incline face au Stade français en finale du championnat de France, sur le score de 16 à 8.
En 1905, l'USEV (couleur gris) et le SAT (couleurs jaune et noir) fusionnent pour s'appeler le Véto-Sport toulousain (maillot gris, culotte noir).
En 1907, la fusion des deux clubs toulousains (le SOET et le Véto-sport) donne naissance au Stade olympien et Véto-sport toulousain qui par souci d'indispensable raccourci s’appellera le Stade toulousain.
La même année, l'association des « Amis du Stade », regroupant quelques notables, et notamment Ernest Wallon et Charles Audry, achète un terrain de sept hectares dans le quartier des Ponts-Jumeaux et y fait construire le premier stade du club, le stade des Ponts-Jumeaux qui sera remplacé par l'actuel stade Ernest-Wallon en 1980.
Le nouveau club toulousain dispute son premier match le dimanche 20 octobre 1907 contre l'US Bergerac (victoire 27 à 4)3.
L'équipe troisième championne 1912.
Le 31 mars 1912, le Stade toulousain bat à domicile le Racing club de France, sur le score de 8 à 64. Ce premier titre de champion de France vient clore une saison durant laquelle le club, invaincu, est surnommé la « Vierge Rouge ».
Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux joueurs du Stade toulousain servent dans l'armée française. Environ quatre-vingt sont morts dans les tranchées au cours des batailles de Verdun, de la Somme, etc.
De nombreux joueurs étaient alors champions de France 1912, et faisaient partie de l'équipe surnommée « la Vierge rouge ». Parmi eux, Alfred Mayssonnié, demi de mêlée et maître à jouer du Stade toulousain, est mort au début du conflit lors de la bataille de la Marne, le 6 septembre 1914 à seulement trente ans ; il est enterré par son ancien coéquipier stadiste Pierre Mounicq, médecin auxiliaire dans le régiment de Montauban et pilier du Stade toulousain, qui survécut à la Grande Guerre. Parmi les joueurs toulousains morts pendant la guerre figurent Jean-Marc Barrau, Joseph Servat, Charles Verdier ou encore l'aviateur André Mouline. D'autres joueurs ont pu rejouer au rugby à la suite de ces douloureux événements. C'est le cas de Marcel-Frédéric Lubin-Lebrère, qui, malgré son statut d'éborgné acquis lors de la bataille de la Somme en 1916, rejoua avec le XV de France en 1920.
Il a alors fallu attendre dix ans pour voir le Stade toulousain empocher un nouveau titre celui de 1922.
De 1922 à 1927, il remporte cinq championnats sur les six disputés.
Le rugby français est alors taraudé par les tensions entre tenants de l'amateurisme, ceux du professionnalisme et ceux que l'on qualifie alors d'amateurs marrons.
Tenant de l'amateurisme, ne pouvant supporter les dérives d'alors du sport, le Stade toulousain fait sécession en compagnie des autres principaux clubs de l'élite, pour composer l'UFRA en 1931. Absent du championnat de France de la Fédération française de rugby il ne peut y défendre son titre. Le championnat de France étant tout de même organisé en l'absence des meilleurs clubs d'alors est remporté en 1931 par le RCT et en 1932 par le LOU.
Pendant cette période le Stade toulousain remporta par deux fois le championnat organisé par l'UFRA, sécessionniste de la Fédération française de rugby, nommé respectivement le tournoi des douze en 1931 et le tournoi des quatorze en 1932.
Malgré un bref renouveau dans l'immédiat après-guerre (« l’équipe des bouchers », invaincue durant la saison 1947), il faut attendre le milieu des années 1980 pour que le club redevienne l'élément phare du championnat français.
112 ans après sa création, le Stade a remporté 22 titres de champion de France, les deux titres de l'UFRA, six Coupes d'Europe, possède un stade de 19 500 places avec une moyenne de 18 385 spectateurs par match, 9 578 abonnés (en 2006-2007), 250 entreprises partenaires, 117 internationaux.
À la suite des attentats du 13 novembre 2015, les membres du club ont repris La Marseillaise en hommage aux victimes, avant le match de Coupe d'Europe face aux Saracens qui se jouait le lendemain du drame devant le public britannique. Pour cette occasion, les joueurs étrangers du Stade toulousain avaient appris l'hymne national français.
Re: Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
Son identité
Les Toulousains jouent traditionnellement en rouge et noir, les couleurs du SOET. C'étaient les couleurs des Capitouls, les anciens conseillers municipaux. Le maillot blanc est apparu plus tard dans les années 1920 comme maillot extérieur. Au fil des ans, le maillot gris fait également son apparition, certainement un hommage au Véto-sport. La seule entorse à ces couleurs est le maillot rose pâle utilisé tout au long de l'année 2007, qui pour célébrer le centenaire du club, rend hommage à la « ville rose » qui en est le berceau.
Le maillot actuel est fabriqué par la société Nike et sponsorisé principalement par Peugeot. D'autres parrains apparaissent.
Le 19 octobre 1996, lors d'un match de Coupe d'Europe entre Cardiff RFC et Toulouse, Peugeot apparaît sur le maillot rouge et noir, c'est une première et le début d'une longue fidélité. Le rugby se professionnalise.
Le logo du club, porté sur le maillot, est constitué des lettres « S » et « T » entrelacées. Il est la copie fidèle du sigle de Saint Thomas dans la basilique Saint-Sernin.
Style de jeu
Sa philosophie de jeu « jeu de main, jeu de Toulousain » est reconnue par le monde du rugby comme proche d'un « rugby total ». Dans leur ouvrage éponyme Jeu de main, jeu de Toulousain paru en 2013, Gérard Schaller et Pierre Villepreux le définissent ainsi :
Les Toulousains jouent traditionnellement en rouge et noir, les couleurs du SOET. C'étaient les couleurs des Capitouls, les anciens conseillers municipaux. Le maillot blanc est apparu plus tard dans les années 1920 comme maillot extérieur. Au fil des ans, le maillot gris fait également son apparition, certainement un hommage au Véto-sport. La seule entorse à ces couleurs est le maillot rose pâle utilisé tout au long de l'année 2007, qui pour célébrer le centenaire du club, rend hommage à la « ville rose » qui en est le berceau.
Le maillot actuel est fabriqué par la société Nike et sponsorisé principalement par Peugeot. D'autres parrains apparaissent.
Le 19 octobre 1996, lors d'un match de Coupe d'Europe entre Cardiff RFC et Toulouse, Peugeot apparaît sur le maillot rouge et noir, c'est une première et le début d'une longue fidélité. Le rugby se professionnalise.
Le logo du club, porté sur le maillot, est constitué des lettres « S » et « T » entrelacées. Il est la copie fidèle du sigle de Saint Thomas dans la basilique Saint-Sernin.
Style de jeu
Sa philosophie de jeu « jeu de main, jeu de Toulousain » est reconnue par le monde du rugby comme proche d'un « rugby total ». Dans leur ouvrage éponyme Jeu de main, jeu de Toulousain paru en 2013, Gérard Schaller et Pierre Villepreux le définissent ainsi :
« Rares sont les clubs qui ont donné leur nom à une technique, comme le Stade de Reims et le corner « à la rémoise » au football. Le Stade Toulousain a fait mieux : il a défini un style, une forme de jeu globale et non une simple et fugace phase tactique, qui est devenu sa marque de fabrique et même son identité. Le « jeu à la toulousaine », fait de mouvement et de fluidité dans la circulation du ballon, s'est imposé comme une référence dans le rugby à partir des années 1980. »
Re: Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
Vive Toulouse et son rugby , je lèche un peu Rolland la . Non mais c'est sincère en plus
Justicier- Messages : 111
Date d'inscription : 27/10/2024
Re: Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
Justicier a écrit:Vive Toulouse et son rugby , je lèche un peu Rolland la . Non mais c'est sincère en plus
Meuh non , il a raison ce sont les meilleurs
Nom Poste Age Date de naissance Taille Poids JIFF(1) Contrat Durée Autres
France Benjamin BERTRAND Pilier 21 ans 25/07/2003 1.80 m 128 kg JIFF ESPOIR 2025
France Cyril BAILLE Pilier 31 ans 15/09/1993 1.82 m 118 kg JIFF Formé(8) PRO 2027
Etats-Unis David AINU'U Pilier 25 ans 20/11/1999 1.78 m 125 kg JIFF Formé(8) PRO 2027
France Dorian ALDEGHERI Pilier 31 ans 04/08/1993 1.80 m 119 kg JIFF Formé(8) PRO 2026 +1
France Hugo REILHES Pilier 23 ans 08/01/2001 1.80 m 108 kg JIFF Formé(8) PRO
Espagne Joël MERKLER Pilier 23 ans 25/10/2001 1.94 m 135 kg JIFF ESPOIR 2026
Samoa Nepo LAULALA Pilier 33 ans 06/11/1991 1.84 m 133 kg NON JIFF PRO 2026
France Rodrigue NETI Pilier 29 ans 26/04/1995 1.85 m 124 kg JIFF Formé(8) PRO 2026
France Guillaume CRAMONT Talonneur 23 ans 29/12/2000 1.82 m 107 kg JIFF Formé(8) PRO 2026
France Julien MARCHAND Talonneur 29 ans 10/05/1995 1.81 m 110 kg JIFF Formé(8) PRO 2028
France Péato MAUVAKA Talonneur 27 ans 10/01/1997 1.80 m 112 kg JIFF Formé(8) PRO 2029
France Thomas LACOMBRE Talonneur 20 ans 14/07/2004 1.74 m 107 kg JIFF ESPOIR 2028
France Clément VERGÉ 2ème ligne 23 ans 13/09/2001 2.00 m 123 kg JIFF Formé(8) PRO 2025
Argentine Efraín ELÍAS 2ème ligne 20 ans 30/04/2004 2.00 m 119 kg NON JIFF ESPOIR 2027
Australie Emmanuel MEAFOU 2ème ligne 26 ans 12/07/1998 2.03 m 145 kg JIFF Formé(8) PRO 2027
Irlande Joshua BRENNAN 2ème ligne 22 ans 28/11/2001 1.99 m 118 kg JIFF Formé(8) PRO 2026
Australie Richie ARNOLD 2ème ligne 34 ans 01/07/1990 2.08 m 127 kg NON JIFF PRO 2025
France Thibaud FLAMENT 2ème ligne 27 ans 29/04/1997 2.03 m 116 kg NON JIFF PRO 2026
France Alban PLACINES 3ème ligne 31 ans 23/04/1993 1.89 m 114 kg JIFF PRO 2025
France Alexandre ROUMAT 3ème ligne 27 ans 27/06/1997 1.98 m 110 kg JIFF PRO 2028
France Anthony JELONCH 3ème ligne 28 ans 28/07/1996 1.95 m 108 kg JIFF PRO 2027
France François CROS 3ème ligne 30 ans 25/03/1994 1.90 m 111 kg JIFF Formé(8) PRO 2027
Angleterre Jack WILLIS 3ème ligne 27 ans 24/12/1996 1.90 m 112 kg NON JIFF PRO 2029
France Léo BANOS 3ème ligne 22 ans 16/08/2002 1.91 m 106 kg JIFF(8) PRO 2027
France Mathis CASTRO-FERREIRA 3ème ligne 20 ans 13/01/2004 1.92 m 107 kg JIFF ESPOIR 2028
France Théo NTAMACK 3ème ligne 22 ans 29/05/2002 1.93 m 110 kg JIFF ESPOIR 2025
France Antoine DUPONT Mêlée 28 ans 15/11/1996 1.74 m 86 kg JIFF PRO 2027
Japon Naoto SAITO Mêlée 27 ans 26/08/1997 1.65 m 75 kg NON JIFF PRO 2025
France Paul GRAOU Mêlée 27 ans 25/07/1997 1.77 m 90 kg JIFF PRO 2028
France Romain NTAMACK Ouverture 25 ans 01/05/1999 1.86 m 94 kg JIFF Formé(8) PRO 2028
France Paul COSTES Centre 21 ans 04/04/2003 1.83 m 90 kg JIFF ESPOIR 2028
France Pierre-Louis BARASSI Centre 26 ans 22/04/1998 1.88 m 102 kg JIFF PRO 2025
Nouvelle-Zélande Pita AHKI Centre 32 ans 24/09/1992 1.89 m 101 kg NON JIFF PRO 2026
Argentine Santiago CHOCOBARES Centre 25 ans 31/03/1999 1.88 m 100 kg NON JIFF PRO 2025
France Dimitri DELIBES Ailier 25 ans 17/03/1999 1.90 m 98 kg JIFF Formé(8) PRO 2026
France Matthis LEBEL Ailier 25 ans 25/03/1999 1.85 m 91 kg JIFF Formé(8) PRO 2026
France Nelson ÉPÉE Ailier 23 ans 20/02/2001 1.74 m 80 kg JIFF Formé(8) PRO 2025
Fidji Setareki BITUNIYATA Ailier 29 ans 12/08/1995 1.94 m 112 kg NON JIFF PRO 2025
France Ange CAPUOZZO Arrière 25 ans 30/04/1999 1.78 m 82 kg JIFF PRO 2029
Ecosse Blair KINGHORN Arrière 27 ans 18/01/1997 1.93 m 107 kg NON JIFF PRO 2026
Argentine Juan Cruz MALLÍA Arrière 28 ans 11/09/1996 1.82 m 92 kg NON JIFF PRO 2026
France Thomas RAMOS Arrière 29 ans 23/07/1995 1.78 m 87 kg JIFF Formé(8) PRO 2027
Sam&Dom- Messages : 128
Date d'inscription : 24/10/2024
Son aéronautique
Les pionniers de l’aéronautique à Toulouse
L’ingénieur Clément Ader, né à Muret, écrit le premier épisode de l’histoire mondiale de l’aviation en faisant décoller le 9 octobre 1890 un étrange monomoteur à hélice, inspiré par le vol des chauves-souris. Il baptise l’invention « l’avion », du latin avis, oiseau.
L’ingénieur Clément Ader, né à Muret, écrit le premier épisode de l’histoire mondiale de l’aviation en faisant décoller le 9 octobre 1890 un étrange monomoteur à hélice, inspiré par le vol des chauves-souris. Il baptise l’invention « l’avion », du latin avis, oiseau.
Re: Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
D’autres pionniers vont enrichir la relation de Toulouse et sa région avec l’aéronautique, comme l’industriel Pierre-Georges Latécoère,
Pierre Georges Latécoère naquit à Bagnères de Bigorre le 25 août 1883.
Après de brillantes études au Collège de Bagnères et au Lycée Saint Louis à Paris il est reçu à I'Ecole des Arts et Manufactures.
Son père, Monsieur Gabriel Latécoère, est décédé en 1905 et sa mère, avec une énergie peu commune, a pris dès lors la responsabilité de l'usine de menuiserie mécanique que son mari avait créée en 1872.
Pierre Latécoère, sorti de l'Ecole Centrale en 1906, voit grand. Il développe l'usine paternelle et ajoute à l'industrie du bois celle de la construction du matériel roulant pour les tramways de la Bigorre, pour ceux de la Côte Basque et pour les chemins de fer coloniaux. Il obtiendra plus tard un contrat de la Compagnie des chemins de fer du midi, contrat d'une très grande importance, avec un minimum garanti de la construction de 10.000 wagons de marchandises.
Afin de compléter la fabrication de l'usine de Bagnères, il crée l'usine du Pont des Demoiselles à Toulouse.
Entre temps, la guerre de 1914 survint. Dégagé de toute obligation militaire à cause de la faiblesse de sa vue, Pierre Georges Latécoère s'engage dans l'artillerie. Au bout de quatre mois son général estime qu'il rendra plus de service à son pays à la tête d'une industrie que derrière un canon. Il fabrique alors à Toulouse, des obus de gros calibre et à Bagnères des cuisines roulantes. Mordu par le démon de l'air, il va ajouter une nouvelle branche à son activité : la construction d'avions.
Il obtient en 1917, la commande de 1.000 avions Salmson et en livrera 800 avant l'Armistice.Il crée à Montaudran, près de Toulouse, dans le temps record de 7 mois, une usine et un terrain d'aviation.
Le premier avion sortit des ateliers le 5 mai 1918, puis à la cadence de 6 par jour.
Pierre Georges Latécoère naquit à Bagnères de Bigorre le 25 août 1883.
Après de brillantes études au Collège de Bagnères et au Lycée Saint Louis à Paris il est reçu à I'Ecole des Arts et Manufactures.
Son père, Monsieur Gabriel Latécoère, est décédé en 1905 et sa mère, avec une énergie peu commune, a pris dès lors la responsabilité de l'usine de menuiserie mécanique que son mari avait créée en 1872.
Pierre Latécoère, sorti de l'Ecole Centrale en 1906, voit grand. Il développe l'usine paternelle et ajoute à l'industrie du bois celle de la construction du matériel roulant pour les tramways de la Bigorre, pour ceux de la Côte Basque et pour les chemins de fer coloniaux. Il obtiendra plus tard un contrat de la Compagnie des chemins de fer du midi, contrat d'une très grande importance, avec un minimum garanti de la construction de 10.000 wagons de marchandises.
Afin de compléter la fabrication de l'usine de Bagnères, il crée l'usine du Pont des Demoiselles à Toulouse.
Entre temps, la guerre de 1914 survint. Dégagé de toute obligation militaire à cause de la faiblesse de sa vue, Pierre Georges Latécoère s'engage dans l'artillerie. Au bout de quatre mois son général estime qu'il rendra plus de service à son pays à la tête d'une industrie que derrière un canon. Il fabrique alors à Toulouse, des obus de gros calibre et à Bagnères des cuisines roulantes. Mordu par le démon de l'air, il va ajouter une nouvelle branche à son activité : la construction d'avions.
Il obtient en 1917, la commande de 1.000 avions Salmson et en livrera 800 avant l'Armistice.Il crée à Montaudran, près de Toulouse, dans le temps record de 7 mois, une usine et un terrain d'aviation.
Le premier avion sortit des ateliers le 5 mai 1918, puis à la cadence de 6 par jour.
Re: Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
Le Salmson 2A2
Biplan biplace d'observation et de bombardement conçu en 1916, le Salmson 2A2 a été produit à plus de 3200 exemplaires dans plusieurs pays dont le Japon. Le dernier appareil volant a été retiré du service en 1927.
Grâce à son Chef de Fabrication Emile DEWOITINE, Pierre Georges LATECOERE fabriquera à Toulouse-Montaudran près de 500 Salmson 2A2 avant la fin de la première guerre mondiale en Novembre 1918.
Dès la paix revenue, PG Latécoère utilisera le Salmson 2A2, dont certains ont été transformés en limousine, pour des vols de reconnaissance vers l'Espagne et vers l'Afrique.
Caractéristiques
Re: Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
Le premier avion sortit des ateliers le 5 mai 1918, puis à la cadence de 6 par jour.
C'est au cours de l'un des vols de réception auxquels il participait très assidûment, qu'il conçut, le 25 mai 1918, l'établissement d'une Ligne France, Colonies d'Afrique et Brésil.
Ce projet fut soumis au Sous-secrétaire d'Etat de l'Aéronautique, le 7 septembre 1918.
Il fallut alors vaincre le scepticisme et les réticences qui accueillirent cette entreprise qui consistait, avec des appareils minuscules dotés d'un seul moteur à rayon d'action de 500 Kilomètres et dont les ailes étaient entoilées comme des cerfs-volants, vouloir leur faire traverser des continents, des montagnes, le désert de sable et l'Atlantique malgré la pluie et la tempête.
Pierre Georges Latécoère avait confiance dans la Ligne et il le prouva en payant lui-même de sa personne.
Le 25 décembre 1918, avec le pilote Cornemont, il effectua au-dessus des Pyrénées le trajet de Toulouse à Barcelone.
Le 9 mars 1910, avec le pilote Lemaître il franchit la distance de Toulouse à Rabat avec escale à Barcelone Alicante et Malaga.
Il porte au Maréchal Lyautey qui le reçut sur le champ d'aviation, le Journal "Le Temps" acheté le matin à Toulouse et un bouquet de violettes à la Maréchale.
C'est au cours de l'un des vols de réception auxquels il participait très assidûment, qu'il conçut, le 25 mai 1918, l'établissement d'une Ligne France, Colonies d'Afrique et Brésil.
Ce projet fut soumis au Sous-secrétaire d'Etat de l'Aéronautique, le 7 septembre 1918.
Il fallut alors vaincre le scepticisme et les réticences qui accueillirent cette entreprise qui consistait, avec des appareils minuscules dotés d'un seul moteur à rayon d'action de 500 Kilomètres et dont les ailes étaient entoilées comme des cerfs-volants, vouloir leur faire traverser des continents, des montagnes, le désert de sable et l'Atlantique malgré la pluie et la tempête.
Pierre Georges Latécoère avait confiance dans la Ligne et il le prouva en payant lui-même de sa personne.
Le 25 décembre 1918, avec le pilote Cornemont, il effectua au-dessus des Pyrénées le trajet de Toulouse à Barcelone.
Le 9 mars 1910, avec le pilote Lemaître il franchit la distance de Toulouse à Rabat avec escale à Barcelone Alicante et Malaga.
Il porte au Maréchal Lyautey qui le reçut sur le champ d'aviation, le Journal "Le Temps" acheté le matin à Toulouse et un bouquet de violettes à la Maréchale.
Re: Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
L'établissement d'une ligne d'aviation à travers l'Espagne avec des escales et des aérodromes et plus tard à travers le Rio de Oro en Afrique n'alla pas sans de très grandes difficultés. Son ami, Beppo de Massimi ancien pilote de guerre et directeur général de la Ligne Latécoère, s'efforça de les aplanir à Madrid et eut à lutter contre des influences hostiles tant espagnoles qu'allemandes.
La Ligne Toulouse Casablanca allait cependant fonctionner régulièrement et le courrier postal partit de France à partir de septembre 1919. Le succès que remporta la Ligne fût tel qu'elle sera empruntée par un Roi, deux Ministres Français et un Maréchal.
Elle avait comme pilotes, des hommes héroïques: un Daurat qui était chef d'exploitation, un Reine, un Mermoz, un Saint-Exupéry, un Guillaumet et tant d'autres dont certains payèrent de leur vie la régularité du courrier.Il fallait aller plus loin et franchir les 2800 Kilomètres qui séparaient Casablanca de Dakar à travers le désert, le Rio de Oro, malgré, les tribus insoumises qui en cas de panne se saisissaient des pilotes et du chargement des appareils. Les Lignes Aériennes Latécoère se prolongèrent jusqu'à Dakar le 5 mai 1923, et un service postal régulier entre Toulouse et Dakar fonctionna à partir du 31 mai 1925.
La Ligne Toulouse Casablanca allait cependant fonctionner régulièrement et le courrier postal partit de France à partir de septembre 1919. Le succès que remporta la Ligne fût tel qu'elle sera empruntée par un Roi, deux Ministres Français et un Maréchal.
Elle avait comme pilotes, des hommes héroïques: un Daurat qui était chef d'exploitation, un Reine, un Mermoz, un Saint-Exupéry, un Guillaumet et tant d'autres dont certains payèrent de leur vie la régularité du courrier.Il fallait aller plus loin et franchir les 2800 Kilomètres qui séparaient Casablanca de Dakar à travers le désert, le Rio de Oro, malgré, les tribus insoumises qui en cas de panne se saisissaient des pilotes et du chargement des appareils. Les Lignes Aériennes Latécoère se prolongèrent jusqu'à Dakar le 5 mai 1923, et un service postal régulier entre Toulouse et Dakar fonctionna à partir du 31 mai 1925.
Re: Toulouse capitale de l'Occitanie- Son rugby
Pierre Georges Latécoère fût nommé Commandeur de la Légion d'Honneur le 23 août 1925 à 42 ans, il avait été fait Chevalier le 30 septembre 1920 et Officier le 20 septembre 1923.
En 1925, ses avions survolaient la Méditerranée lorsqu'il créa les liaisons Alicante-Oran, Marseille-Barcelone et Marseille-Alger.
Le 15 novembre 1926, Pierre Georges Latécoère s'embarquait à Bordeaux à destination de l'Amérique du Sud où il fut reçu par Paul Vachet.
Mais un souffle nouveau agitait l'atmosphère de l'Aéronautique; la CGEA fut achetée pour 30 millions de francs par la SUDAM, une entreprise de travaux publics du groupe Bouilloux-Lafont.
La Société des Forges et Ateliers de Constructions G.Latécoère qui avait été créée pour la fabrication du matériel roulant et qui avait succédé à la maison G.Latécoère, avait été, elle aussi, vendue à la Société Lorraine des Anciens Etablissements de Dietrich.
Pierre Georges Latécoère continua, à Montaudran la fabrication d'avions qui battirent des Records Mondiaux et, le 9 mai 1930 Mermoz sur l'hydravion Late 28 « comte de la vaulx » effectua la première liaison postale aérienne Saint Louis Natal à travers l'Atlantique Sud.
Il s'attaque alors au problème des hydravions de gros tonnage; Le premier sera le "Lieutenant de Vaisseau Paris" de 42 tonnes. Il crée, en 1930, une Base d'hydravions, à Biscarrosse dans les Landes.
Le 11 juillet 1931, Pierre Georges Latécoère se marie à Ribouisse avec Mademoiselle Granel. De ce mariage est né, le 9 juin 1932, un fils Pierre-Jean Latécoère que son père a tendrement chéri.
En 1937, Pierre Georges Latécoère fait construire en 3 mois à Anglet, une importante usine pour la fabrication d'hydravions. En 1939, il vend à Bréguet ses usines de Montaudran et d'Anglet et sa Base de Biscarrosse.
La Société Industrielle d'Aviation Latécoère (SIDAL) créée en 1922, construit en 1940, à Toulouse rue de Périole, une nouvelle usine d'où sortira en collaboration avec son Directeur Marcel Moine, le plus grand hydravion du monde le LATE 631 de 75 tonnes.
Telle fût la prodigieuse activité du Créateur de la Ligne, cette route nouvelle qui relia la France à ses Colonies et à l'Amérique du Sud.
En 1925, ses avions survolaient la Méditerranée lorsqu'il créa les liaisons Alicante-Oran, Marseille-Barcelone et Marseille-Alger.
Le 15 novembre 1926, Pierre Georges Latécoère s'embarquait à Bordeaux à destination de l'Amérique du Sud où il fut reçu par Paul Vachet.
Mais un souffle nouveau agitait l'atmosphère de l'Aéronautique; la CGEA fut achetée pour 30 millions de francs par la SUDAM, une entreprise de travaux publics du groupe Bouilloux-Lafont.
La Société des Forges et Ateliers de Constructions G.Latécoère qui avait été créée pour la fabrication du matériel roulant et qui avait succédé à la maison G.Latécoère, avait été, elle aussi, vendue à la Société Lorraine des Anciens Etablissements de Dietrich.
Pierre Georges Latécoère continua, à Montaudran la fabrication d'avions qui battirent des Records Mondiaux et, le 9 mai 1930 Mermoz sur l'hydravion Late 28 « comte de la vaulx » effectua la première liaison postale aérienne Saint Louis Natal à travers l'Atlantique Sud.
Il s'attaque alors au problème des hydravions de gros tonnage; Le premier sera le "Lieutenant de Vaisseau Paris" de 42 tonnes. Il crée, en 1930, une Base d'hydravions, à Biscarrosse dans les Landes.
Le 11 juillet 1931, Pierre Georges Latécoère se marie à Ribouisse avec Mademoiselle Granel. De ce mariage est né, le 9 juin 1932, un fils Pierre-Jean Latécoère que son père a tendrement chéri.
En 1937, Pierre Georges Latécoère fait construire en 3 mois à Anglet, une importante usine pour la fabrication d'hydravions. En 1939, il vend à Bréguet ses usines de Montaudran et d'Anglet et sa Base de Biscarrosse.
La Société Industrielle d'Aviation Latécoère (SIDAL) créée en 1922, construit en 1940, à Toulouse rue de Périole, une nouvelle usine d'où sortira en collaboration avec son Directeur Marcel Moine, le plus grand hydravion du monde le LATE 631 de 75 tonnes.
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